Dubravka Saulan - Trop drôle : sujet riant, identitèmes et positionnement dans le discours - Université de Bourgogne - laboratoire CPTC
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Dans cette communication, nous tâcherons d’analyser la notion d’identitème à l’aide du sujet pensant-parlant (riant ?) dans son versant interprétatif. Positionné dans le discours, il y tisse sa toile identitaire grâce à et malgré son hétérogénéité. Cette dernière se manifeste avant tout dans le discours (public), dès lors que le locuteur en question assume son rôle de récepteur des messages concernés. C’est par le biais d’interprétation qu’il puise dans sa mémoire linguistique et socio-culturelle et qu’il s’attaque au jeu d’identitèmes. Force est de constater que ce jeu devient à son tour hétérogène. Produits par l’émetteur – qui peut ne se manifester que marginalement dans le discours -, les identitèmes passent par le sujet-parlant, avant de reproduire leur « je » et leur « jeu » dans l’identification du sujet interprétant (locuteur hétérogène). Nous essayerons de réfléchir comment la même identification pourrait être altérée chez le locuteur bi- ou multilingue, notamment dans l’exemple des figements et des semi-figements portant sur l’humour. Afin d’y parvenir, il nous sera incontournable de re-questionner la notion de sémiosphère (identième vs. culturème : sémiotique culturelle oblige), en la posant en tête de tous les éléments qui parlent d’identitèmes sans les nommer. Nous étudierons certains d’entre eux (préconstruit, sujet pensant, sujet parlant, déictique, etc.). L’utilité de l’analyse du discours public dans cette optique repose sur le fait qu’il partage un certain nombre de traits distinctifs avec l’identitème lui-même : il repose sur la mémoire collective, il est (plutôt) créatif, référentiel et compressé ; enfin, il est la preuve physique de l’importance de l’intertextualité.