Théories et pratiques en dialectologie générale : empirisme critique et intégration macro-systémique des endémismes - Jean-Léo Léonard, université Paul Valéry Montpellier 3
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Informations sur ce média
1. Ligne de mire
(en lieu et place »objectif ») : revisiter et infirmer quelques mythes (ou mythèmes), en dialectologie d’oïl
Mythème 1 les dialectes seraient statiques, hérités du Moyen âge ou de la période du Moyen français, périodes « formatives »
Mythème 2 les dialectes d’oïl n’auraient été que ruraux des sociolectes rustiques Ils auraient été peu pratiqués dans les villes, voire même dans les bourgs Villes et bourgs ne pouvaient être qualifiés de « centres directeurs » town dialects
Mythème 3 continuisme ou la « tapisserie » de Gaston Paris) les dialectes d’oïl se fondent en un continuum de fin dégradé, les dialectes n’existent pas vraiment Faux, ou du moins trop vague et empiriquement non ancré (aucune contextualisation externe derrière cette assertion) Notre étude de cas maraîchine montre le grain fin de l’interactionnisme entre sous dialectes à part entière au sein de diasystèmes (et non de simples points ou pointillés d’un continuum impressionniste)
Objectif de la déconstruction de ces mythèmes contribuer à une dialectologie générale, en synergie avec la linguistique théorique et descriptive, notamment avec la typologie linguistique, mais de manière « non essentialiste»
Ces mythèmes sont des apories ; ils bloquent la réflexion en dialectologie générale