Retour sur un débat à distance entre Guillaume et Benveniste : personne, langue et discours - Olivier Soutet, Sorbonne Université
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Informations sur ce média
Centrale au plan anthropologique dans la mise en œuvre du mécanisme énonciatif (plan du langage-phénomène), la personne s’instancie massivement dans la grammaire des langues (plan du langage institutionnel) à travers des formes diverses de systématique, éminemment variables d’un idiome à l’autre : morphologique, morphosémantique et morphosyntaxique. Guillaume aimait à dire que la personne était, saillante ou latente, présente dans toutes les parties de discours, à l’exception, disait-il, de la préposition - mais sans en être sûr, ajoutait-il. D’un autre côté, cependant, la description grammaticale fait droit à des notions comme celles d’impersonnel ou, plus radicale encore, de non-personne (Benveniste). Comment concilier cette double approche ? Faut-il y voir le résultat d’un flou terminologique ou le signe de modalités de présence variables de la personne ? Ces questions seront abordées, sans visée de traitement exhaustif, à partir de faits observables dans le microsystème du verbe français.