Implicite et transcodage - Chantal Rittaud-Hutinet - professeure des universités honoraire - chercheur associé UR clesthia
Action | Key |
---|---|
Play / Pause | K or space |
Mute / Unmute | M |
Toggle fullscreen mode | F |
Select next subtitles | C |
Select next audio track | A |
Show slide in full page or toggle automatic source change | V |
Seek 5s backward | left arrow |
Seek 5s forward | right arrow |
Seek 10s backward | shift + left arrow or J |
Seek 10s forward | shift + right arrow or L |
Seek 60s backward | control + left arrow |
Seek 60s forward | control + right arrow |
Decrease volume | shift + down arrow |
Increase volume | shift + up arrow |
Decrease playback rate | shift + comma |
Increase playback rate | shift + dot or shift + semicolon |
Seek to end | end |
Seek to beginning | beginning |
Si vous êtes abonné aux notifications, un e-mail vous sera envoyé pour toutes les annotations ajoutées.
Votre compte utilisateur n'a pas d'adresse e-mail.
Informations sur ce média
Quand on veut l’oraliser, l’écrit se révèle souvent ambigu, signe que lorsqu’on parle l’infra-discours, dans ses sous-entendus de toutes sortes – arrière-pensées, second degré, intentions cachées, allusions, double sens – n’est déchiffré que grâce à l’intonation expressive.
Juste retour des choses, un des gros problèmes de la recherche sur l’oralité de l’oral est lié à sa transposition graphique, dès lors qu’elle doit être le miroir fidèle de son contenu en restituant au plus près l’ensemble de ses caractéristiques phoniques.
En effet l’orthographe d’usage, déjà notoirement insuffisante pour restituer la plus grande partie des particularités des sons, est encore moins performante quand il s’agit de la prosodie signifiante : l'écart s’avère encore plus grand avec la réalisation en discours de ses constituants sonores, segmentaux et supra-segmentaux.
D’où ces questions, auxquelles je m’efforcerai de donner quelques éléments de réponse :
- Est-il possible de rendre visible aux lecteurs tout l’implicite de l’énonciation ?
- Comment concrétiser la réalité phonique du sous-texte dans une représentation appropriée et complète ? Peut-on mêler les caractères de la typographie habituelle, avec ceux de l’alphabet phonétique international et d’autres ? Si oui comment, dans quelles proportions ?
- Quelles notations inventer, une fois épuisées les ressources des polices, des styles de caractères, des symboles, des diacritiques, des chiffres, des photos ?
- Le nombre des formes nécessaires pouvant être important, une autre ligne devient vite indispensable sous celle du texte des exemples ; parfois même plusieurs. Combien de lignes supplémentaires sont-elles supportables pour faire apparaître à la fois les indices suprasegmentaux, l’extension syntagmatique des signifiants, des signifiés, les chevauchements de parole, les tons modulés intra-syllabiques ?
- Dans quelle mesure peut-on réussir une ‘bonne’ proportion entre exactitude descriptive, options de transcription et lisibilité, en d’autres termes concilier lecture, reproduction imprimée et rigueur scientifique ?